Interpellation, acte 3 : Deux questions à M. Benoist Pierre, candidat agréé La République en Marché

Communiqué CATDP2020 du 6 mars 2020

En « googlisant » l’inconditionnel du numérique et des partenariats publics-privés que vous êtes, nous nous sommes aperçus que, hors campagne électorale (mais peut-être aussi pendant ?), vous deviez être une personne très occupée. En témoigne l’inventaire de vos charges professionnelles :

  • Professeur à l’université François-Rabelais de Tours
  • Directeur du Centre d’Études supérieures de la Renaissance (CESR)
  • Chargé de mission au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Secteur des Sciences Humaines et Sociales (DGRI-A6)
  • Directeur de l’École Supérieure en Intelligence des Patrimoines (ESIPAT)
  • Directeur du Programme interdisciplinaire public-privé « Intelligence des Patrimoines » et membre de ses différents comités (Comité de Direction, Comité d’Orientation Stratégique, Comité de Pilotage, Comité de Suivi de la Plateforme Numérique)
  • Responsable du projet en partenariat public-privé « DaVinci CoProd » et de son « serious game »
  • Directeur de collection chez Atlande
  • Rédacteur-adjoint de la Revue XVIIe siècle
  • Membre du Jury du Prix XVIIe siècle
  • Membre du Comité de rédaction de la Revue Mabillon
  • Expert du Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES)
  • Expert externe du Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) belge
  • External Scientific Adviser de la Fondation pour la Science et la Technologie du Ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Enseignement Supérieur du Portugal
  • Encadrement de 5 thèses

D’où deux questions que se posent, comme nous, nombre de Tourangelles et Tourangeaux avant d’aller voter :

  1. Quelle est votre position sur le cumul des mandats et fonctions dans le monde politique ?
  2. Vous voulez doter la police municipale d’un drone. Ne pensez-vous pas qu’un drone de surveillance de vos activités serait une meilleure idée ?
  3. C’est au Tour(s) du Peuple 2020
    6 mars 2020

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Nouvelle-Calédonie, Mayotte … le colonialisme comme fil conducteur. Pas en notre nom !

La colonisation est le cœur de la politique française en Nouvelle-Calédonie. En confortant la place des colons, leur installation avec maints avantages, la spoliation des terres et des ressources, le maintien dans la pauvreté et la dépendance d’une grande partie du peuple Kanak.

L’ONU a inscrit en 1986 la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser. En 1988, après une période violente qui s’était soldée par 90 morts, les accords de Matignon puis de Nouméa avaient ouvert la voie à un processus de décolonisation, avec le transfert progressif des compétences que l’État avait créées pour sa domination, vers une pleine émancipation.

Ces accords ont été sans cesse menacés par les gouvernements français et par les colons. Mais le pays a vécu dans la paix. Emmanuel Macron a initié un vrai torpillage de ce processus. Il a imposé la tenue d’un référendum dans la période du Covid et a nommé au gouvernement une dirigeante politique extrémiste, représentante des colons (Sonia Backès), pour aboutir à cette fameuse loi sur le « dégel du corps électoral » qui donnerait le droit de vote sur les questions calédoniennes aux nouveaux colons arrivés ces 10 dernières années. Le rapporteur désigné pour porter cette loi est lui-même député représentant des colons !

Emmanuel Macron et son ministre policier, Gérald Darmanin, nous ramènent 40 ans en arrière en provoquant des violences, laissant les colons organiser des milices meurtrières, criminalisant toute forme de protestation. Comme à l’accoutumée, de nombreux médias reprennent les termes officiels du gouvernement appelant la colère des émeutes et la jeunesse kanak des voyous, ciblant une partie du mouvement indépendantiste pour le rendre responsable de la situation. Pourtant, de nombreuses voix, diverses politiquement, qui connaissent la Nouvelle-Calédonie et ont suivi le processus engagé, ont alerté le gouvernement sur la gravité des affrontement politiques qu’il allait déclencher.

Les seuls responsables sont donc la macronie, son chef, ses soutiens, les colons et leurs représentants de droite et d’extrême droite, qui n’hésitent pas a créer des milices armées.

En Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, dans tous les territoires ultramarins, nos dirigeants maintiennent une domination de classe et raciste, une exploitation hors norme, des violences d’État au nom de « monopole de la violence légitime » qui se traduit par la préservation d’un ordre venu d’un autre âge de notre histoire. Son nom ? Le colonialisme ! Et dans ce domaine, les droites rassemblées autour de Macron portent une terrible responsabilité historique.

En Nouvelle-Calédonie, il faut reprendre le processus de décolonisation, retirer ce projet de loi inique, arrêter de soutenir les colons, écouter le peuple pour une coexistence pacifique et égalitaire. Stoppez la répression d’exception.

À Mayotte, il faut rétablir la loi républicaine pour une égalité des droits pour tous, retirer les lois d’exception et ouvrir un dialogue régional avec les anciens pays colonisés de la zone océan indien.

Il faut enfin cesser d’utiliser les territoires ultramarins comme des laboratoires avancés de gouvernement autoritaire, de remise en cause des principes républicains comme le droit du sol, de nouvelles formes de guerre aux pauvres, de criminalisation des jeunesses…

Il faut cesser de parler en notre nom ! Le peuple français a déjà dit non à la colonisation !

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Tours, juin 2024

Enfants à la rue et MIP

Suite à une action du collectif « pas d’enfant à la rue » deux enseignantes ont été dénoncées, inquiétées et convoquées par la police. Elles ont même eu droit par le procureur de la république à un rappel à la loi !

Alors que les militant.e.s pour le respect des droits de l’enfant sont convoqués par la police et la justice pour des actes de citoyen.ne.s. Les autorités compétentes ne sont pas inquiétées !

Résultats de l’Enquête public Tram 2. Un projet coûteux, tournant le dos à un véritable plan de transports métropolitain.

L’enquête publique pour le projet de deuxième ligne du TRAM a reçu 1117 contributions pour l’essentiel critiques ou carrément contre ce projet. L’avis favorable serait donc surprenant !

Ce projet tourne le dos aux choix suivant la première enquête qui avait rejeté le tracé par J. Royer et ne tient compte

  • ni des évolutions des besoins en transports collectifs (plus de lignes et de dessertes, plus de régularité, plus de désenclavement des services publics de santé, d ‘éducation, ... des liaisons avec Saint Pierre des Corps (gare et quartiers), des communes avoisinant la métropole…)
  • ni des avancées techniques avec les bus sur roues (à Hydrogène), de l’état des finances locales
  • des réserves contestations qu’il suscite

Tout cela sans réel débat public !

Les contributions à l’enquête publique relèvent ces enjeux et devrait conduire à un autre plan démocratiquement décidé de développement des transports publics dans la métropole et à ses alentours ! Cela devient urgent.

Voici quelques contributions sélectionnées par C’est Au Tour(s) Du Peuple<:p>

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Novembre 2024