Toutes et tous ensemble avec les Tupperware !

Les 235 salarié. es du site français Tupperware de Joué-lès-Tours, ouvert en 1973, viennent d’apprendre subitement la fermeture pure et simple de leur usine d’ici à mars 2018. Certains comptent plus de 40 ans d'ancienneté dans l'entreprise.

Affichant le mépris le plus total à l’égard de la vie et des efforts des salariés, la firme transnationale américaine a décidé de délocaliser une partie de la production vers un autre pays européen où la main-d’œuvre est moins chère.

Cette décision prouve une fois encore :

  • que toutes les aides consenties par l’État français pour abaisser le « coût du travail » (CICE notamment), c’est-à-dire maintenir l’emploi tout en augmentant les profits des actionnaires, n’auront pas suffi,
  • que les gains de productivité réalisés n’avaient pas pour but de soulager les salariés et diminuer leur temps de travail, mais seulement de satisfaire les actionnaires,
  • que les licenciements chez Tupperware, comme tant d’autres entreprises, sont des choix conscients d’actionnaires qui considèrent les salariés comme une variable d’ajustement pour maintenir leurs profits,
  • qu’au final, les capitalistes se dirigent toujours vers le secteur le plus profitable, indépendamment des besoins de la population.

Comment ne pas voir, en effet, qu’il s'agit une nouvelle fois de licenciements abusifs, de licenciements permis par un système qui ne protège que les possédants au détriment des producteurs et de l’immense majorité de la population ?

Les salariés qui, seuls produisent de la richesse, doivent pouvoir contester les choix des actionnaires et décider eux-mêmes, en lien avec la population, de l’avenir de leur entreprise.

Ainsi, les salariés de Tupperware doivent pouvoir mettre leur veto sur les décisions antisociales qui viennent d’être prises et mettre en œuvre les solutions, les projets qu’ils ont eux-mêmes élaborés. Il est plus que temps de mettre fin à l'injustice sociale et d’imposer la démocratie dans l'entreprise.

C’est parce que la colère des Tupperware de Joué-lès-Tours n’est étrangère à personne, que l’injustice qui les touche aujourd’hui nous concerne toutes et tous, qu’elle ne doit pas rester isolée et sans issue.

Tout est, toujours, une question de rapport de forces.

Les organisations signataires de cet appel à la résistance et à l'unité apporteront donc tout leur soutien aux actions que voudront prendre les salarié. es de Tupperware.

L’association C'est au Tours du Peuple (CATDP), le mouvement La France Insoumise (FI), le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)

Tours, le 15 novembre 2017

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Régie publique et transports gratuits dans l’agglo de Tours ? C’est le moment d’en débattre et de le faire !

Communiqué CATDP2020 du 6 novembre 2019

La gratuité totale des transports publics ne doit pas être considérée comme un coût pour les collectivités locales, c’est avant tout un investissement pour la qualité de vie des habitants. À Tours, seul le collectif C'est au Tour(s) du Peuple propose cette mesure sociale, sanitaire, économique et écologique depuis 2014, et encore et toujours pour les municipales de 2020.

En s’appuyant sur les expériences de 30 villes en France, nous réussirons sur le territoire de Tours Métropole si nous améliorons le service aux usagers avec notamment des nouvelles lignes de Trambus à l’hydrogène moins coûteuses que le Tramway, le passage en régie publique, et en réduisant aussi la place de la voiture aux profits des modes alternatifs de transports. Les bénéfices de la gratuité des transports publics doivent être pris en compte, c’est-à-dire la baisse de la pollution, plus de sécurité routière, le développement du tourisme, plus de pouvoir d'achat pour les habitants, l’accroissement des mobilités en faveur des activités économiques, commerciales, culturelles et de loisirs. C’est en fait un véritable projet de société pour le bien commun des citoyens tourangeaux.

Le collectif C'est au Tour(s) du Peuple 2020 propose de financer cette mesure avec l’augmentation de la CFE (Cotisation foncière des entreprises) car les entreprises n’auront plus à payer la moitié des titres de transports en commun à leurs salariés, avec la hausse de la taxe de séjour car les touristes profiteront de cette gratuité, et avec l’arrêt de certaines subventions notamment à l’aéroport car le privé pourrait financer cet équipement qui profite essentiellement à la compagnie voyou Ryanair. De plus il ne faut pas oublier toutes les économies qu’engendreraient la gratuité et le passage en régie publique : fini l’achat et la maintenance du matériel de billetterie, l’impression des tickets et cartes d’abonnement, le coût des contrôles et des campagnes de comm’ contre la fraude, fini les profits de Kéolis ! Enfin nous proposons de ne pas faire les 2 autres lignes de Tramway pour 1 milliard d’euros car la Cour des comptes indique que nous ne pourrons pas les financer, mais plutôt de mettre en place des nouvelles lignes de Trambus à l'hydrogène ou électrique, 5 fois moins coûteuses que le Tramway.

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
6 novembre 2019

Platanes de Béranger : Un rapport très alarmant.

Malgré la promesse du Président de la Métropole rencontré (à sa demande) le 4 novembre et notre relance du 16 novembre, le rapport de Laurent Herquin sur l’impact du tramway au nord de Boulevard Béranger ne nous a pas été communiqué mais le rapport provisoire nous est parvenu autrement.

Son intitulé est : Étude d’impacts de travaux sur les structures racinaires des platanes – Rapport V1 (Partiel) – Secteur Béranger