NON au Tram coûteux des multinationales ! OUI à des Trambus électriques moins chers ! Pour une alternative au projet « Briand/Bouchet »

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Parce que ce projet est ruineux !

La Cour des Comptes a relevé que la première ligne de tram avait coûté 638 M€, soit 2,5 fois plus que ce qui avait été prévu et bien plus cher que dans d’autres villes.

Le coût de fonctionnement de cette ligne est le plus cher de France et la Cour des Comptes souligne qu’il faudra plus de 30 ans pour désendetter la Métropole...

Mais qu’importe, Messieurs Briand et Bouchet souhaitent une deuxième ligne de tram et tablent cette fois sur un budget de 305 M€ dont rien ne garantit que le coût final ne sera pas, lui aussi, largement supérieur aux prévisions.

La Cour des Comptes nous a pourtant avertis : la Métropole ne peut plus compter sur une nouvelle augmentation du Versement transport (VT) et la participation de l’État est loin d’être assurée. Elle a mis en garde nos responsables politiques actuels : les finances actuelles de la métropole ne permettent pas de supporter le coût d’une deuxième ligne de tramway, qui aboutirait immanquablement à une Métropole surendettée.

La Cour n’émet bien sûr que des recommandations, et maîtres chez eux, Messieurs Briand et Bouchet, « gestionnaires de portefeuilles », ne veulent pas s’en laisser compter et tiennent à poursuivre leur logique d’investissements démesurés, accentuant l’asservissement de la population tourangelle au monde de la finance, et ce sur plusieurs générations !

Parce que ce projet, aussi, est dépassé !

Récidiver sur le même modèle va par ailleurs à contre-courant des choix faits dans la plupart des autres villes, avec des solutions alternatives, sociales et écologiques, beaucoup moins ruineuses : le Trambus électrique de la métropole d'Amiens et celui du Pays basque, le bus à piles à hydrogène alimentées par des panneaux solaires à Pau, le Busway de Nantes, etc., etc.

Tous ces Trambus électriques sont silencieux et sans vibration, ils accélèrent sans à-coups et surtout ils ne nécessitent aucune alimentation électrique aérienne ou au sol.

Ils coûtent 5 fois moins cher qu’une rame de tram, et alors que le tram fige le développement des villes, sur ses pneus, un Trambus électrique en site propre offre des possibilités d’adaptation à l’évolution urbaine.

Enfin, le coût de fonctionnement au kilomètre est en moyenne 30% moins élevé pour un Trambus électrique.

Bref, pourquoi, à l’exemple des villes les plus innovantes, ne pas développer le Trambus électrique et, de manière générale, le transport collectif avec l’accès gratuit pour toutes et tous, les déplacements à pied ou à vélo, tout cela en site propre ?

Il est donc urgent de nous mobiliser !

Au lieu de se laisser imposer le projet d’investissement insensé Briand/Bouchet, et cela via une pseudo-consultation sur « Royer ou Béranger ? », exigeons une véritable consultation et une décision démocratique prenant en compte les enjeux fiscaux, environnementaux et sociaux liés à la mobilité dans notre Métropole, pour les 50 ans à venir.

Lors de cette consultation citoyenne, l’association C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP) proposera la mise en place progressive de plusieurs lignes de Trambus électriques avec des parkings-relais nécessaires pour les voitures. Ainsi nous pourrons relier Tours à Saint-Pierre-des-Corps et La Riche à Chambray-lès-Tours avec le même service qu’un tramway, le même impact écologique et à moindre coût !

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
10 novembre 2018

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Enquête public Tram 2. Un projet coûteux, tournant le dos à un véritable plan de transports métropolitain.

Notre contribution à l’enquête publique

Partant de ce projet CATDP a analysé la politique des mobilités souhaitable sans se soucier de l'orgueil de certains décideurs politiques pour qui une ligne de tramway représente une empreinte personnelle prestigieuse laissée à la postérité.

L'association C'est Au Tour(s) Du Peuple (CATDP) créée en janvier 2015 pour une alternative de gauche, sociale, féministe et écologique a toujours considéré que la gratuité des transports publics était une mesure sociale et écologique majeure qu'il fallait mettre en place le plus rapidement possible sur la métropole tourangelle.

La première démarche faite par CATDP fut d’évaluer les possibilités financières de la Métropole. 

La ligne 1 de tramway a coûté 638 M€ (frais financiers inclus) et la fin du remboursement des emprunts est dans 20 ans (2043) 

Nous avons lu dans le rapport de 2015 de la Cour Régionale des Comptes que, s’agissant de nouvelles lignes de tramway, « ses finances [celles de la Métropole] ne sont pas aujourd’hui en mesure de supporter de tels investissements ».

Cette même CRC a depuis réaffirmé en 2023 (rapport délibéré le 20 mars 2024) que « le stock de dettes généré par la première ligne de tramway reste toutefois à un niveau élevé » et a averti que pour la ligne 2 de tramway « l’apport financier de la métropole va devenir crucial », d’où d’éventuels emprunts et/ou des hausses d’impôts.

Enfin, malgré les déclarations fluctuantes du Syndicat des Mobilités de Touraine, nous avons enregistré que, pour l’instant, le projet de ligne2 est évalué finalement à 391M€ aux conditions économiques de 2018. Compte tenu de l’inflation sur les matériaux notamment sur l’acier et sur le prix des rames de tramway depuis 6 ans et en se basant sur un taux d’emprunt raisonnable de 3.20 % le coût de la deuxième ligne dépassera 700M€ (frais financiers inclus). Ceci obèrerait pour plusieurs dizaines d’années le budget de la métropole et nuirait gravement à la réalisation d’autres projets.

Parmi ces projets il y a l’instauration de la gratuité des transports publics que CATDP propose afin d’améliorer l’environnement, la santé et le pouvoir d’achat des habitants de la métropole tourangelle.

Or il faut dégager des marges financières pour mettre en place ce projet ce que ne permet pas la réalisation d’une deuxième ligne de tramway très onéreuse.

Entre la gratuité des transports publics qui profitera aux 300 000 habitants de la métropole tourangelle et la construction de cette deuxième ligne de tramway, qui profitera à nettement moins de personnes, le choix de CATDP est clair : nous sommes contre toute nouvelle ligne de tramway et en particulier contre le projet de ligne 2.

Bien sûr il est impératif de diminuer le flux des voitures à moteurs thermiques en ville (y compris les bus au GNV qui seront interdits en 2035) et donc de développer urgemment les transports en commun pour fournir des alternatives pertinentes.

Il faut aussi développer un meilleur environnement, notamment en pleine ville, en commençant par la préservation de l’existant (pas d’abattage d’arbres).

En s'inspirant des exemples variés de Dunkerque et Montpellier (pour l’instauration de la gratuité dans de grandes métropoles), de Nantes (pour la gratuité le week-end et ses nouvelles lignes de busway et de e-busway), de Bordeaux (pour ses 7 nouvelles lignes de bus express BHNS), de Metz (pour ses Bluebus électriques) et bien d'autres, CATDP propose :

- De remplacer progressivement les bus actuels par des Trambus sur pneus utilisant une électricité embarquée issue soit de batteries soit de piles à hydrogène (cette dernière possibilité relevant de l'expertise tourangelle déjà ancienne sur la maîtrise de cette source d'énergie).

- De mettre en place de nouvelles lignes de BHNS électriques et de restaurer et améliorer l'étoile ferroviaire (RER urbain)

- De relancer impérativement un débat public encadré par la Commission du Débat Public sur l’alternative tramway sur rails ou trambus électriques sur pneus et plus largement sur un plan de transports cohérents dans la métropole tenant compte des équipements publics, d'éducation et de santé et d’emplois à desservir. Cela en lien avec les axes régionaux, au regard des circulations induites par les échanges entre la métropole et les communes avoisinantes.

Ce débat public pourrait alors déboucher sur un référendum d’initiative locale.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Octobre 2024

POUR CONTRIBUER À L’ENQUÊTE PUBLIQUE :

https://www.registre-numerique.fr/enquete-publique-lignes2tram

Le rouleau compresseur du numérique passe la 5ème

Le capitalisme néo-libéral vient de mettre un coup d’accélérateur dans le déploiement du numérique en nous faisant passer à la 5G.

En quoi la 5G consiste-t-elle ?

Pour nous, simples consommateurs, la 5G n’est qu’une petite amélioration de confort pour l’internet mobile. Il s’agit de pouvoir se connecter n’importe où, pour regarder des vidéos de bonnes qualités et sans coupure par exemple, ou jouer en ligne. C’est plus rapide que la 4G+ actuelle mais beaucoup de possédants de smartphone n’y voient pas grand intérêt, et ne l’ont pas demandée…

Ce sont surtout les objets connectés et les entreprises privées et/ou sensible qui ont un intérêt : la 5G permet la création de réseaux internes, sécurisés et ultra-réactifs.

Le monde des affaires surfe sur nous.

Eh oui, Macron nous impose cette technologie : les opposants à la 5G seront considérés Amish. On verra plus tard pour la démocratie. Ensuite, et sans aucune considération pour la planète, les industriels de tout poil se frottent les mains : nouveaux téléphones, nouvelles applis, nouveaux objets connectés. Après avoir vendu les fréquences 5G aux 4 opérateurs principaux, pour un coût de 2.8 milliards (vendues 6 milliards en Allemagne) et pour une durée de 15 ans, l’objectif est la couverture totale du territoire, notamment dans les campagnes.

Nous voyons donc fleurir des antennes 5G un peu partout dans des zones peu denses (37 570 sites 5G au 01/12/2022) mais vous n’avez encore rien vu ! En effet, les fréquences actuelles sont aux environs de 3.5 Gigahertz (GHz) et portent sur plusieurs centaines de mètres et traversent les murs. Plus tard, ce sera 26 GHz : beaucoup plus rapide mais avec moins de portée. Il faudra donc beaucoup plus d’antennes, y compris dans les villes. Pour l’instant, ce sont les objets connectés (brosse à dent, réfrigérateur, boîte à œufs, chaussures, T-shirt, nounou pour chien, etc.) qui l’utiliseront pour une réactivité instantanée.

Question ondes ?

Pas de problème, nous répondent les spécialistes : « nous sommes sous les valeurs limites » Mais la seule étude sur les conséquences sanitaires des ondes électro-magnétiques (OEM) a plus de 10 ans, et les qualifiait déjà 2B (« Peut-être cancérogène »).

Même l’ANSES (l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) dit qu’ « il est nécessaire de poursuivre la production de données, en particulier pour suivre l’évolution de l’exposition des populations au fil de l’extension du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux 5G ». Et l’ANFR (agence gouvernementale des fréquences), qui fait les mesures sur le territoire, témoigne d’« un nombre non négligeable de points atypiques malgré la multiplication des actions correctives qui s’avèrent inefficaces ou insuffisantes à la résorption »*

Il faut continuer de s’informer et d’agir !

C’est Au Tour(s) Du Peuple s’engage à informer le public des méfaits du tout-numérique, appelle les citoyen.nes à la vigilance et encourage les élus locaux à mener des actions de résistance… Par exemple : ne pas obliger à faire les démarches en ligne (périscolaire, cantine, …), interdire la publicité encourageant l’usage du numérique, contester toute implantation d’antenne, informer les citoyens par des réunions publiques, instaurer la transparence des accords conclus avec les opérateurs, s’adresser à à Macron et ses amis.

Décidément, la 5G et le tout-numérique, c’est NON !

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Vendredi 13 janvier 2023

* https://www.anfr.fr/liste-actualites/actualite/publication-des-analyses-des-mesures-dexposition-du-public-aux-ondes-electromagnetiques-realisees-en-2021

** Pour poursuivre : https://www.catdp.org/2021/10/5g-des-declarations-mediatiques-au.html#more

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».