Zéro personne à la rue, un objectif réalisable si on en a la volonté !

Communiqué CATDP2020 du 29 janvier 2020

Les autorités se félicitent d’avoir ouvert, dans le cadre du « Plan hiver », 180 places supplémentaires pour héberger les sans-logis… jusqu’au 31 mars. Mais tous n’ont pas pour autant une place, loin s’en faut. Le 115, géré par l’association Entraide et Solidarité, qui attribue les places, a refusé 78 personnes chaque jour (dont 40% d’enfants) dans la seule semaine du 6 au 13 janvier. Et trop souvent, quand des places sont attribuées, c’est dans des conditions absolument indignes et inhumaines. Par exemple, les locaux d’Émergence, l’une des structures « d’accueil », situés dans le Sanitas, sont infestés de punaises, n’ont aucune douche ni aucune machine à laver, n’ouvrent le soir qu’à 19h45 et ferment le matin à 7h30. Comment fait-on dans la journée – notamment les mères avec des petits enfants – pour survivre dans la rue ?

Qu’en pense le maire de Tours, Christophe Bouchet, qui s’enorgueillit des hôtels de luxe rue Multi-Nationale (un projet lancé par la précédente municipalité…) ou de son projet de rénovation des Halles avec des logements à 6 000€ le m² ? Qu’en pense le président de Tours-Métropole, Philippe Briand, plus gros agent immobilier du pays dont la fortune (304e de France) est passée de 100 millions d’euros en 2010 à 300 millions en 2019 ? Qu’en pensent Emmanuel Denis et Cathy Münch-Masset, têtes de liste de « Pour Demain Tours » et Benoist Pierre, tête de liste LREM, dont les programmes consultés ce jour sur leurs sites Internet, ne prennent aucun engagement précis sur cette question des sans-logis ?

C’est au Tour(s) du Peuple 2020 rappelle que l’un de ses principaux objectifs, c’est « zéro personne à la rue », quel que soit l’âge ou la nationalité des personnes concernées. Un objectif tout à fait réalisable, et très rapidement, quand on sait qu’il y a dans la seule ville de Tours 8 400 logements inoccupés (10,2% du parc immobilier selon l’INSEE), et plus de 12 000 à l’échelle de la Métropole.

Non à l’affairisme urbanistique des équipes Germain-Babary-Briand-Bouchet ! Oui à une nouvelle politique du logement, humaine, digne et juste, que mènera avec détermination C’est au Tour(s) du Peuple 2020 !

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
29 janvier 2020

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».