Avant, pendant ou après les élections : solidarité !

Communiqué CATDP2020 du 17 mars 2020

Nous remercions les 1404 (5, 54%) électrices et électeurs tourangeaux qui ont voté pour la liste « C’est au Tour(s) du Peuple 2020 », la vraie gauche à Tours. Nous allons continuer à défendre notre programme pour une transformation démocratique, sociale, écologique et féministe !

Compte tenu de la crise sanitaire due au coronavirus, nous n’étions pas favorables au maintien des élections municipales et souhaitions son report à dans quelques mois. Ce principe de précaution aurait permis de ne pas risquer des contaminations supplémentaires et de tenir dans de bonnes conditions les élections, avec une participation démocratique la plus large possible.

Le gouvernement Macron avec ses demi-mesures n'a pas été à la hauteur de la situation et nous craignons maintenant la mise en danger des plus démunis qui n’ont pas, pour la plupart, un toit pour se protéger dans le cadre du dispositif de confinement. Nous demandons donc que des mesures urgentes soient prises par la Ville de Tours et la Métropole, soit la réquisition de logements vides, le don de nourriture et de vêtements, et l’apport de soins nécessaires pour toutes et tous. Nous réclamons aussi que des mesures de solidarité soient prises envers les salariés au chômage technique, les employés exposés aux risques, le personnel hospitalier en première ligne sans moyens suffisants, les intermittents du spectacle sans activité, les intérimaires, les commerçants et les artisans autres que dans l’alimentation, et les associations caritatives.

« C’est au Tour(s) du Peuple 2020 » demande que les collectivités territoriales agissent en urgence pour organiser la solidarité locale pour tous les habitantes et habitants de Tours, de la Métropole et du département d’Indre-et-Loire.

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
17 mars 2020

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».