Une bonne idée démocratique et financière !

Communiqué CATDP2020 du 29 mai 2020

Une campagne électorale, chacun le sait, ne se fait pas sans argent et il est indispensable que la population, qu’elle se déplace ou non pour aller voter, dispose à ce sujet d’informations précises et dûment vérifiables.

C’est pourquoi la liste C’est au Tour(s) du Peuple 2020 prend aujourd’hui l’initiative de rendre publiques les sommes qu’elle a dépensées pour les élections municipales 2020 à Tours. Du début de la campagne jusqu’au 1er tour du 15 mars où nous avons obtenu 5,54% des suffrages exprimés, elles se sont élevées à un total d’un peu plus de 14000€, ainsi qu’en atteste notre livre de comptes.

Nous ne doutons pas que notre souci d’information des Tourangelles et des Tourangeaux sera partagé par les 10 autres listes et qu’elles voudront bien, dans les plus brefs délais, communiquer le montant de leurs dépenses au soir du 15 mars. Le plus simple est qu’elles transmettent ce montant à La Nouvelle République et aux autres médias locaux qui se chargeront d’en faire la publicité.

Pour rappel, cette proposition démocratique concerne les listes suivantes : Tours nous rassemble (Christophe Bouchet), Nous ne battrons pas en retraite à Tours (Carole Charrier), Projet citoyen pour Tours (Michaël Cortot), Vous + Nous = Tours (Xavier Dateu), Pour demain Tours 2020 (Emmanuel Denis), Les indépendants Tours 2020 (Nicolas Gautreau), Alliance et rassemblement pour Tours (Gilles Godefroy), Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs (Thomas Jouhannaud), Tours en mouvement (Philippe Lacaïle), C’est votre Tours (Benoist Pierre).

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
29 mai 2020

Posts les plus consultés de ce blog

Pour la Gratuité des Transports Publics

Plusieurs villes de France l’ont déjà instaurée et d’autres commencent à la mettre en place…

Pourquoi pas dans l’agglomération tourangelle ?

L’association C’est au Tour(s) du Peuple y réfléchit depuis longtemps. Or il ne suffit pas de convaincre les Tourangeaux et leurs employeurs qu’ils ont tout à gagner dans cette réforme, il faut aussi trouver les moyens de la réussir en tenant compte des réalités locales.

NON au Tram coûteux des multinationales ! OUI à des Trambus électriques moins chers ! Pour une alternative au projet « Briand/Bouchet »

B9713596295Z 1 20171023185225 000+GILA1DFGO 3 0

Parce que ce projet est ruineux !

La Cour des Comptes a relevé que la première ligne de tram avait coûté 638 M€, soit 2,5 fois plus que ce qui avait été prévu et bien plus cher que dans d’autres villes.

Le coût de fonctionnement de cette ligne est le plus cher de France et la Cour des Comptes souligne qu’il faudra plus de 30 ans pour désendetter la Métropole...

Nouvelle-Calédonie, Mayotte … le colonialisme comme fil conducteur. Pas en notre nom !

La colonisation est le cœur de la politique française en Nouvelle-Calédonie. En confortant la place des colons, leur installation avec maints avantages, la spoliation des terres et des ressources, le maintien dans la pauvreté et la dépendance d’une grande partie du peuple Kanak.

L’ONU a inscrit en 1986 la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser. En 1988, après une période violente qui s’était soldée par 90 morts, les accords de Matignon puis de Nouméa avaient ouvert la voie à un processus de décolonisation, avec le transfert progressif des compétences que l’État avait créées pour sa domination, vers une pleine émancipation.

Ces accords ont été sans cesse menacés par les gouvernements français et par les colons. Mais le pays a vécu dans la paix. Emmanuel Macron a initié un vrai torpillage de ce processus. Il a imposé la tenue d’un référendum dans la période du Covid et a nommé au gouvernement une dirigeante politique extrémiste, représentante des colons (Sonia Backès), pour aboutir à cette fameuse loi sur le « dégel du corps électoral » qui donnerait le droit de vote sur les questions calédoniennes aux nouveaux colons arrivés ces 10 dernières années. Le rapporteur désigné pour porter cette loi est lui-même député représentant des colons !

Emmanuel Macron et son ministre policier, Gérald Darmanin, nous ramènent 40 ans en arrière en provoquant des violences, laissant les colons organiser des milices meurtrières, criminalisant toute forme de protestation. Comme à l’accoutumée, de nombreux médias reprennent les termes officiels du gouvernement appelant la colère des émeutes et la jeunesse kanak des voyous, ciblant une partie du mouvement indépendantiste pour le rendre responsable de la situation. Pourtant, de nombreuses voix, diverses politiquement, qui connaissent la Nouvelle-Calédonie et ont suivi le processus engagé, ont alerté le gouvernement sur la gravité des affrontement politiques qu’il allait déclencher.

Les seuls responsables sont donc la macronie, son chef, ses soutiens, les colons et leurs représentants de droite et d’extrême droite, qui n’hésitent pas a créer des milices armées.

En Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, dans tous les territoires ultramarins, nos dirigeants maintiennent une domination de classe et raciste, une exploitation hors norme, des violences d’État au nom de « monopole de la violence légitime » qui se traduit par la préservation d’un ordre venu d’un autre âge de notre histoire. Son nom ? Le colonialisme ! Et dans ce domaine, les droites rassemblées autour de Macron portent une terrible responsabilité historique.

En Nouvelle-Calédonie, il faut reprendre le processus de décolonisation, retirer ce projet de loi inique, arrêter de soutenir les colons, écouter le peuple pour une coexistence pacifique et égalitaire. Stoppez la répression d’exception.

À Mayotte, il faut rétablir la loi républicaine pour une égalité des droits pour tous, retirer les lois d’exception et ouvrir un dialogue régional avec les anciens pays colonisés de la zone océan indien.

Il faut enfin cesser d’utiliser les territoires ultramarins comme des laboratoires avancés de gouvernement autoritaire, de remise en cause des principes républicains comme le droit du sol, de nouvelles formes de guerre aux pauvres, de criminalisation des jeunesses…

Il faut cesser de parler en notre nom ! Le peuple français a déjà dit non à la colonisation !

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Tours, juin 2024