Pour la Gratuité des Transports Publics

Plusieurs villes de France l’ont déjà instaurée et d’autres commencent à la mettre en place…

Pourquoi pas dans l’agglomération tourangelle ?

L’association C’est au Tour(s) du Peuple y réfléchit depuis longtemps. Or il ne suffit pas de convaincre les Tourangeaux et leurs employeurs qu’ils ont tout à gagner dans cette réforme, il faut aussi trouver les moyens de la réussir en tenant compte des réalités locales.

Que vous soyez convaincus ou pas, que vous ayez des objections ou des réserves à formuler, que vous ayez des informations ou propositions à communiquer, que vous soyez simplement attentifs à un changement qui transformera la vie quotidienne des Tourangelles et des Tourangeaux, nous vous invitons cordialement, toutes et tous, au grand débat public qui aura lieu sur ce sujet :

à Tours, le mardi 27 septembre, à 19h30,
Salle 121 des Halles (entrée C)
Place Gaston Pailhou
  • La gratuité des transports publics est souhaitable pour :
    Tous les Tourangelles et Tourangeaux quels que soient leur âge, leur situation familiale et sociale.
    Tous les employeurs, c’est-à-dire les administrations, les entreprises et les associations.
    Le service public de transport lui-même, son développement, ses salarié(e)s et ses usagers.
  • La gratuité des transports publics est un moyen pour favoriser :
    L’égalité, la simplicité et la mixité sociale.
    L’activité économique, commerciale, culturelle et sportive.
    L’environnement, la santé publique et la qualité de la vie.
    La baisse des dépenses des ménages, notamment ceux en charge d’enfants scolarisés.
  • La gratuité des transports publics est possible :
    Par le passage en régie publique d’agglomération.
    Par un nouveau mode de financement.

C’est un choix de société, qui se pose pour les transports publics, comme il se pose pour la distribution de l’eau, l’éducation ou la santé. Soit on considère que ceux qui financent les services (comme les Tourangelles et les Tourangeaux qui ont payé et payent encore la première ligne du tramway) les gèrent démocratiquement pour le bien de tous, soit on laisse une entreprise à but lucratif, en l’occurrence Keolis, réaliser des bénéfices sur le dos des usagers qui ne décident de rien.

C’est à nous tous de mettre en place une autre politique des transports au service
des habitant(e)s de Tours et Tours Plus.

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
23 septembre 2016

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».