La lutte des places et la cogestion droite et gauche plurielles à la Métropole !

Communiqué CATDP du 2 octobre 2021

Les élus de la Métropole de Tours de la gauche plurielle et de la droite plurielle s'étaient mis d'accord après les élections municipales de 2020 pour désigner le maire de La Riche, Wilfried Schwartz, au poste de président de la Métropole. Les conseillers métropolitains dans leur choix n'avaient pas pris en compte les problèmes relationnels du maire de La Riche avec plusieurs agents municipaux. Ces mêmes élus ont laissé faire M. Schwartz avec ses pratiques managériales brutales envers des agents métropolitains. Suite à un dépôt de plainte d'un agent métropolitain et à l'alerte des syndicalistes de la Métropole, M. Schwartz a choisi de quitter sa place de président pour se présenter au Conseil départemental où il a été élu en juin 2021 et où il siège dans le groupe centre-gauche.

En juillet, M. Augis a été désigné président face à M. Denis par une majorité de conseillers métropolitains. Le nouveau président n'a rien trouvé de mieux que de confier une vice-présidence à M. Schwartz, celle des mobilités ! Ensuite, nous avons eu droit à une guerre des places entre les élus de la droite plurielle et ceux de la gauche plurielle pour l'obtention de vice-présidences à la Métropole. Ces conflits n'étaient pas dus à la défense de projets de territoire différents puisque tous sont favorables au plus gros investissement de la mandature avec la mise en place de deux nouvelles lignes de tramway.

Le collectif C'est au Tour(s) du Peuple dénonce les pratiques anti-démocratiques et pas éthiques (pathétiques !) des élus de la Métropole où l'on voit la droite plurielle et la gauche plurielle s'affronter pour des places tout en se mettant d'accord sur le projet de 2e et 3e lignes de tramway. Un projet au coût exorbitant qui entraînera de graves atteintes écologiques et patrimoniales mais aussi des profits pour les grandes entreprises du BTP et de l'immobilier. Contre cette logique productiviste destructrice, C'est au Tour(s) du Peuple propose une véritable alternative avec la mise en place de tram-bus à hydrogène, cinq fois moins coûteux que le tramway, permettant une desserte plus large et plus équilibrée des communes de la Métropole, préservant tous les arbres et autorisant la mise en place progressive de la gratuité totale des transports en commun.

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».