TRANSPORTS : Communiqué Argumentaire de C’est Au Tour(s) Du Peuple

Communiqué de l’association C’est au Tour(s) Du Peuple

Pour développer les transports publics pour un meilleur service aux usagers avec plusieurs lignes de trambus et l'arrêt de la 2ème ligne de tramway trop coûteuse, pas assez écologique, et inefficace !

Pour développer les transports publics pour un meilleur service aux usagers avec plusieurs lignes de trambus et l'arrêt de la 2ème ligne de tramway trop coûteuse, pas assez écologique, et inefficace !

La raison et l’avis du plus grand nombre ne peuvent rien contre l’entêtement et l’irresponsabilité de celles et ceux à qui le peuple a donné provisoirement le pouvoir et qui en abusent. Certes l’expert Laurent Herquin et la Préfète Marie Lajus sauvèrent les arbres du boulevard Béranger, mais les mises en garde répétées et argumentées des opposants furent ignorées voire méprisées par la majorité de Tours.

Pour développer les transports publics pour un meilleur service aux usagers avec plusieurs lignes de trambus et l'arrêt de la 2ème ligne de tramway tropcoûteuse, pas assez écologique, et inefficace !

La raison et l’avis du plus grand nombre ne peuvent rien contre l’entêtement et l’irresponsabilité de celles et ceux à qui le peuple a donné provisoirement le pouvoir et qui en abusent. Certes l’expert Laurent Herquin et la Préfète Marie Lajus sauvèrent les arbres du boulevard Béranger, mais les mises en garde répétées et argumentées des opposants furent ignorées voire méprisées par la majorité de Tours.

Depuis qu’Emmanuel Denis cumule la Vice-Présidence métropolitaine aux mobilités et la Présidence du Syndicat des Mobilités de Touraine il fait le forcing sur le projet de deuxième ligne de tramway. Pourtant le Maire de Tours reste flou sur son coût, indécis sur son trajet, incertain sur son utilité, contradictoire sur l’avenir de l’aéroport et funeste pour les arbres actuels.

Le coût : En novembre 2020 W. Schwartz annonçait au Conseil Municipal de Tours une dépense de 500 M€. Deux ans et demi plus tard, en juin 2023, E. Denis l’évalue à 530 M€ ce qui est invraisemblable compte- tenu de la vague inflationniste (entre + 30% et +40% pour les fournitures et les travaux et une hausse importante des taux d’intérêt). Cela fait douter de son honnêteté politique. Cependant la Métropole, prudente, recherche des ressources supplémentaires ce qui modère l’optimisme des prosélytes du tramway qui pensent que la pompe à finances ne sera jamais à sec.

Le trajet : Le projet initial prévoyait que la ligne B passait par Béranger puis rejoignait la gare par Heurteloup. En octobre 2020, le Conseil Municipal, changeait ce tracé destructeur pour un passage par la rue Charles-Gille. Deux ans plus tard, fin 2022, le même CM abandonnait aussi Béranger pour un passage par Jean-Royer. Actuellement le tronçon Trousseau-La Papoterie arrive ou part de ce projet sans une décision claire, de même que le prolongement de la ligne A vers l’aéroport, lié à la subvention globale de l’Etat. On a affaire à un trajet bricolé au coup par coup par des inconséquents

L’utilité : La fréquentation, revue à la baisse de 42 000 à 35000 voyageurs/jour, est très faible.

La ligne passe à côté du site scolaire et universitaire de Grandmont et s’arrête à 200 ou 300 m des entrées de l’hôpital Bretonneau ou de l’hôpital Trousseau au lieu de les desservir au plus près.

Sous le prétexte de désenclaver les quartiers des Fontaines, de Maryse-Bastié et de la Bergeonnerie, elle est surtout utile à promouvoir des programmes immobiliers de prestige (quartier du Plessis- Botanique à la Riche, éco-quartier des casernes Beaumont-Chauveau à Tours, quartier Porte des arts à Chambray, etc.). E. Denis devient donc le meilleur ami de Vinci, Bouygues, Eiffage, et de tous ceux élus et promoteurs, qui gravitent autour de la Société d’Équipement de la Touraine (SET), principal partenaire des projets des collectivités d’Indre et Loire, dont celui du tram.

L’aéroport : On atteint sur ce sujet des sommets d’hypocrisie. Les élus de Tours (à l’unanimité moins une voix contre) ont entériné les subventions pour l’aéroport tout en affirmant dans un document public que c’est une aberration économique et écologique.

Les arbres : Des centaines seront abattus notamment ceux de la rue d’Entraigues/Botanique, du boulevard Jean-Royer et ceux de l’avenue Grammont pour déplacer la station « Liberté ». Ces soi-disant défenseurs de l’environnement n’y trouvent pas d’inconvénients puisqu’ils ont découverts que, par miracle, ces arbres sont malades. Ils en replanteront d’autres, moins vieux, ailleurs. Les branches nous en tombent !

L’association C’est Au Tour(s) Du Peuple, considère qu’il faut en priorité améliorer le service des transports en commun dans tous les quartiers. Pour ce faire elle préconise l’utilisation de trambus sur pneus, à hydrogène vert, très confortables et beaucoup moins onéreux. Elle souhaite aussi que la gestion du réseau soit effectuée par une régie publique métropolitaine où les usagers et les syndicats seront partie prenante.

Le projet de deuxième ligne, coûteux, infondé, écocide va mobiliser des sommes considérables et empêcher la réalisation de projets culturels, économiques et sociaux de la Ville et de la Métropole bien plus nécessaires. En particulier le plus utile aux habitants de la Métropole, face à la hausse des coûts, c’est la gratuité des transports en commun. Cette gratuité encourage l’usage des transports publics et l’abandon momentané de la voiture.

Socialement elle rend effectif le droit à pouvoir se déplacer que beaucoup de démunis n’ont plus. Elle nécessite de dégager en fonctionnement 25 M€ par an, pour compenser la recette de la billetterie, ce qui est très possible. On peut comparer cette somme aux 800 M€ que la Métropole, déjà endettée, n’hésite pas à investir sur la deuxième ligne.

Une autre politique des transports est donc possible en Touraine et une consultation de la population s’impose.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Dimanche 19 juin 2023

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Gratuité des transports publics. Un choix social et écologique urgent.

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records. Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

par le groupe transport de C'est Au Tour(s) Du Peuple

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records.

Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

C’en sera fini aussi de la relation possiblement désagréable entre contrôleurs et contrôlés, et les occasions de conflits, suivis ou non de violences physiques. Autrement dit, l’atmosphère sera incomparablement plus humaine, d’autant que l’on peut envisager des agents favorisant la tranquillité des trajets et aidant les personnes en souci.

La gratuité accélère le développement de l’activité économique, commerciale, culturelle et sportive

d’une Métropole. Les expériences déjà réalisées à Dunkerque, Montpellier, Douai, Bourges, etc. sont, concordantes. Avec la gratuité, l’utilisation des transports en commun augmente sensiblement et les gens n’hésitent pas à se rendre plus fréquemment en centre-ville ou en périphérie pour faire leurs courses, s’occuper de leur santé, assister à une manifestation sportive ou un spectacle. Les économies faites par les ménages sont réinvesties dans l’activité locale.

La gratuité, c’est aussi un encouragement à ne pas utiliser la voiture, d’où moins d’émissions de CO2, de NO2, de particules fines (PM10), moins d’embouteillages et d’accidents de la circulation, moins de travaux d’aménagement et de voirie pour l’automobile. La transition écologique, les dépenses collectives ou individuelles de santé, les finances publiques locales ou nationales et la qualité de vie ont donc tout à y gagner. L’utilisation d’un vélo ne peut pas être la seule réponse pour toutes et tous à l’urgence climatique. 

Rien n’est jamais gratuit et l’on doit donc faire des choix politiques pour financer la gratuité (l’école est gratuite mais coûte 59.7 milliards d’euros à l’Etat). Nous proposons de renoncer à la seconde ligne de tramway (800 M€) pour mettre en place des lignes tram- bus sur pneus à électricité embarquée, 5 fois moins chers. Nous souhaitons aussi retirer à Ryanair la subvention de la Métropole (0.8 M€) pour l’affecter à la gratuité et enfin récupérer les bénéfices de Kéolis pour gérer les transports par une régie métropolitaine publique préservant tous les emplois actuels.

Puisque beaucoup d’entreprises n’auront plus à payer les déplacements de leurs employés, il est possible d’augmenter au prorata la Cotisation Foncière d’Entreprise. Il est enfin possible de ponctionner, comme à Compiègne, les recettes du stationnement (5.7 M€ à Tours) et les recettes de la taxe de séjour (0.54 M€) car les touristes bénéficieront de la gratuité. 45 villes de France ont déjà décidé la gratuité des transports publics. Il y a urgence sociale et écologique à faire de même à Tours !

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