Oui, une autre politique locale est possible !


Les décisions de la Ville et de l’Agglo
en 2015 et 2016
Les propositions de
« C’est au Tour(s) du Peuple »
Une ville bling-bling !
  • Prévu de longue date, l’aménagement du Haut de la Rue Nationale est entré dans sa phase de réalisation. Il coûtera, au minimum, 20 M€ aux habitants de Tours et Tours +, auxquels s’ajouteront 15 M€ de l’État, et donc aussi du contribuable, pour la rénovation de l’église St Julien. Il permettra aux groupes Eiffage Immobilier, Hilton et à la société parisienne SDIC de réaliser de super profits. À titre d’exemple : les surfaces expropriées ont été payées 2000€ le m2 ; la surface future, portée à 3885 m2 et structurée en 9 locaux, devrait être revendue autour de 10 000€ le m2 !
  • Le subventionnement de l’aéroport Tours-Val-de-Loire continue. Il profite surtout à Ryanair : sur un budget aéroportuaire de 3,3M€, plus de 80% vont à la compagnie low cost.
Une ville pour tous !
  • Promouvoir une politique d’aménagement favorisant l’habitat social, le commerce local, les lieux de rencontres et d’échanges populaires plutôt qu’une ville bling-bling où prolifèrent hôtels de luxe et boutiques franchisées sans âme.
  • Remettre en cause tous les projets fonctionnant selon le le principe « collectivisation des pertes, privatisation des bénéfices ».
  • Arrêt des subventions publiques profitant à une compagnie privée plusieurs fois condamnée par la Justice pour ses pratiques illicites, antisociales ou antifiscales.
Haro sur les pauvres !
  • Selon l’Observatoire des inégalités, les pauvres représentent désormais 18% des habitants de Tours. Après une première baisse de 200 000€ en 2015, le budget du Centre communal d’action sociale (CCAS) va encore être amputé de de 70 000€ en 2016. Les aides aux plus démunis diminueront donc d’autant !
  • Du 20 novembre 2015 au 10 janvier 2016, la Ville a pris un arrêté anti-mendicité : le même jour où on commençait à illuminer les rues de Tours pour 380 000€, on chassait les pauvres du centre-ville.
  • Le 31 août 2015, le camp des migrants du Sanitas a été évacué par la police, sur ordre du Préfet et du Maire de Tours.
Une priorité : la justice sociale !
  • Rattrapage et augmentation du budget du CCAS, soutien financier accru aux associations d’entraide, réimplantation du centre socioculturel Léo Lagrange à Tours-Sud, etc.
  • Arrêter ces arrêtés discriminatoires qui correspondent à une double peine et ne s’attaquent pas aux causes ! Promouvoir, à Tours et Tours+, une véritable politique de l’emploi, de la solidarité et des festivités pour tous.
  • Mettre en œuvre, avec les associations spécialisées et les citoyens solidaires, une politique d’accueil des migrants qui leur assure des conditions de vie décentes et dignes.
Une vie associative maltraitée et à deux vitesses !
  • - À de rares exceptions près, les associations tourangelles subiront en 2016 une nouvelle baisse de leurs subventions : -600 000€ , après les -800 000 € décidé en 2015. De surcroît, elles doivent désormais payer la location des salles municipales. Avec cette baisse des subventions et cette augmentation des charges, nombre d’associations ont de plus en plus difficultés à assurer leurs missions.
  • À la Saint-Martin on ne lésine pas sur les moyens ! Pour célébrer en 2016 le 1700e anniversaire du susnommé, un budget de 650 000€ est prévu, dont 500 000€ ont déjà été votés. D’autres manifestations ou associations sont aussi particulièrement choyées. À titre d’exemple, les Assises internationales du journalisme ont perçu 50 000€ de subvention, sachant que «  Journalisme & Citoyenneté », l’association organisatrice a embauché le fils de M. Babary ! « Arcades-Institute », également proche du maire, a vu sa subvention multiplier par plus de 4, passant de 6000€ en 2015 à 26 000 € en 2016. Vive la « proximité » !
Une vie associative égalitaire et encouragée !
  • Rattrapage et augmentation des subventions aux associations. La plupart d’entre elles œuvrent pour l’intérêt général et pallient les carences de l’État, de Tours + ou de la Ville.
  • Gratuité des salles pour les associations locales. Les locaux municipaux ont été construits avec l’argent des habitants : ils n’ont donc pas à les payer une deuxième fois !
  • Création d’une véritable maison des associations.
  • Favoriser une politique culturelle et non cultuelle ! De nombreux projets portés par des collectifs citoyens, tels que Ohé du Bateau et bien d’autres, doivent être soutenus.
  • Créer, à Tours et Tours+, une instance de contrôle indépendante et pluraliste qui mettra fin à ces pratiques clientélistes qui perdurent, de système Germain en système Babary.
Le pouvoir aux lobbies et aux experts !
  • Que ce soit pour l’emprunt toxique, l’aménagement du Haut de la Rue Nationale ou la future rénovation du Sanitas, pour le dangereux déclassement de la digue du Canal ou le coûteux développement de la vidéosurveillance (200 000 € en 2016), la gestion des transports en commun par Kéolis ou la lubie de Tours-Métropole, les majorités se suivent et se ressemblent ! Elles tiennent à l’écart la population, déléguent les services publics à des grands groupes privés ou mixtes, convoquent des pseudo experts onéreux et pas forcément désintéressés, organisent les enquêtes ou les consultations légales a minima. Cette absence de démocratie entraîne une carence de propositions alternatives issues du peuple et contribue à l’irresponsabilité des « responsables ».
Le pouvoir aux citoyens !
  • Engager un audit citoyen des finances publiques locales et des sociétés publiques, privées ou mixtes en lien avec Tours et Tours+.
  • Créer une instance de contrôle indépendante et pluraliste sur les projets et leur déroulement (contenu, appels d’offres, études, enquêtes d’utilité publique, évaluation des résultats, etc.).
  • Organiser le retour  des services publics en régie municipale ou d’agglo, avec dans le domaine des transports la gratuité pour tous.
  • Instaurer un référendum d’initiative populaire locale ayant pouvoir décisionnel.  

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
30 juin 2016

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Gratuité des transports publics. Un choix social et écologique urgent.

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records. Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

par le groupe transport de C'est Au Tour(s) Du Peuple

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records.

Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

C’en sera fini aussi de la relation possiblement désagréable entre contrôleurs et contrôlés, et les occasions de conflits, suivis ou non de violences physiques. Autrement dit, l’atmosphère sera incomparablement plus humaine, d’autant que l’on peut envisager des agents favorisant la tranquillité des trajets et aidant les personnes en souci.

La gratuité accélère le développement de l’activité économique, commerciale, culturelle et sportive

d’une Métropole. Les expériences déjà réalisées à Dunkerque, Montpellier, Douai, Bourges, etc. sont, concordantes. Avec la gratuité, l’utilisation des transports en commun augmente sensiblement et les gens n’hésitent pas à se rendre plus fréquemment en centre-ville ou en périphérie pour faire leurs courses, s’occuper de leur santé, assister à une manifestation sportive ou un spectacle. Les économies faites par les ménages sont réinvesties dans l’activité locale.

La gratuité, c’est aussi un encouragement à ne pas utiliser la voiture, d’où moins d’émissions de CO2, de NO2, de particules fines (PM10), moins d’embouteillages et d’accidents de la circulation, moins de travaux d’aménagement et de voirie pour l’automobile. La transition écologique, les dépenses collectives ou individuelles de santé, les finances publiques locales ou nationales et la qualité de vie ont donc tout à y gagner. L’utilisation d’un vélo ne peut pas être la seule réponse pour toutes et tous à l’urgence climatique. 

Rien n’est jamais gratuit et l’on doit donc faire des choix politiques pour financer la gratuité (l’école est gratuite mais coûte 59.7 milliards d’euros à l’Etat). Nous proposons de renoncer à la seconde ligne de tramway (800 M€) pour mettre en place des lignes tram- bus sur pneus à électricité embarquée, 5 fois moins chers. Nous souhaitons aussi retirer à Ryanair la subvention de la Métropole (0.8 M€) pour l’affecter à la gratuité et enfin récupérer les bénéfices de Kéolis pour gérer les transports par une régie métropolitaine publique préservant tous les emplois actuels.

Puisque beaucoup d’entreprises n’auront plus à payer les déplacements de leurs employés, il est possible d’augmenter au prorata la Cotisation Foncière d’Entreprise. Il est enfin possible de ponctionner, comme à Compiègne, les recettes du stationnement (5.7 M€ à Tours) et les recettes de la taxe de séjour (0.54 M€) car les touristes bénéficieront de la gratuité. 45 villes de France ont déjà décidé la gratuité des transports publics. Il y a urgence sociale et écologique à faire de même à Tours !

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Dimanche 25 février 2024

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