Stop à la destruction des services publics !

Communiqué CATDP du 14 novembre 2016

Après la fermeture de bon nombre de bureaux de poste en milieu rural, la suppression de prétendues « petites lignes » de chemin de fer, la casse des services publics se poursuit en Touraine comme dans l’ensemble du territoire.

Les guichets SNCF à Saint-Pierre-des-Corps, 4 bureaux de poste à Tours, des boîtes à lettres dans différents quartiers sont supprimés, tandis que diminuent les effectifs du personnel soignant et les lits d’hôpitaux, les lieux d’accueil dans des services tels que la CPAM ou la CAF.

Ces décisions, prises par nos dirigeants d’entreprises et nos gouvernants nationaux toujours plus en accord avec les injonctions de Bruxelles, dégradent les conditions de travail et de vie des salariés, compliquent l’existence quotidienne des Tourangeaux, accentuent les difficultés des plus démunis, renforcent les inégalités sociales, détruisent la vie des quartiers. Ces décisions, qui organisent sciemment le démantèlement des services publics, sont aussi la porte ouverte à de nouvelles privatisations.

L’association « C’est au Tour(s) du Peuple » appelle tous les Tourangeaux à ne pas se laisser berner par le discours libéral qui prône le « service au public » en lieu et place du service public. Un service public de proximité et de qualité, répondant aux besoins des Tourangeaux dans leur quartier, assuré par du personnel qualifié et en nombre suffisant, est partie intégrante de la ville pour tous que nous souhaitons et défendons quotidiennement.

Nous soutenons et nous nous joignons donc à toutes les initiatives mises en œuvre pour le maintien et la promotion d’un véritable service public. Ainsi l’association « C’est au Tour(s) du Peuple » sera présente au rassemblement régional, organisé par des organisations syndicales et des associations d’usagers de la Poste, le jeudi 17 novembre 2016, à 10h30, devant la direction de la Poste, 10 rue Alexander Fleming, 37000 Tours.

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
14 novembre 2016

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».