En soutien aux agents de Tours Métropole

Communiqué CATDP du 8 février 2018

« La grogne monte chez les agents de Tours Métropole Val de Loire », titrait hier la NR.

A l’issue d’une assemblée générale de plusieurs centaines de personnes, un vote à l’unanimité a validé la décision de déposer un préavis de grève illimitée à partir du jeudi 8 février, et d’organiser une manifestation de 8 h à 12 h qui partira du siège de la Métropole pour se terminer place Jean-Jaurès.

Ce mouvement social résulte en grande partie du passage de la communauté d'agglomération en communauté urbaine (1er janvier 2017), puis en Métropole (22 mars 2017). Chaque commune ayant ses propres acquis sociaux (salaires, temps de travail, congés),  la direction générale de Tours Métropole Val de Loire a décidé de les « harmoniser »... par le bas !

Cela n’est pas sans nous rappeler ce qui se passe actuellement au CHU de Tours dont les agents dénoncent une restructuration qui se fait à leurs dépens et, en fin de compte, aux dépens de toute la population tourangelle. Avec à la tête du conseil de surveillance du CHU comme de la mairie, Monsieur Bouchet, dont les conditions de nomination ont été dignes des règles de fonctionnement d'une république bananière. Est-il également besoin de rappeler les « grands projets urbanistiques » (Haut de la rue Multi-Nationale, quartier du Sanitas, etc.) et le simulacre, quand ce n'est pas l'absence totale, de concertation qui entoure ces projets dont l’objectif véritable est de satisfaire l'avidité d'actionnaires de multinationales aux dépens des Tourangelles et des Tourangeaux ?

C’est au Tour(s) du Peuple se déclare solidaire du mouvement engagé par les agents de Tours Métropole Val de Loire pour la défense de leurs acquis sociaux et renouvelle également sa position déjà maintes fois affirmée : ni Monsieur Briand, ni Monsieur Bouchet ne sont à même de représenter l’intérêt général des Tourangelles, des Tourangeaux et de l’ensemble des habitants de la métropole.

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
8 février 2018

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».