À Tours et ailleurs, le refus de la privatisation des PV et le passage à la gratuité des transports publics forment un seul et même choix politique !

Sigle carré CATDP

L’association C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP) a lancé le 15 septembre 2018 une action, intitulée Pigeon 37, pour dénoncer le racket organisé par le maire de Tours, Christophe Bouchet et sa majorité municipale, racket confié à une entreprise à but lucratif et consistant à soutirer un maximum d’argent aux Tourangelles et Tourangeaux par le biais des parcmètres.

PollutionLa pollution atmosphérique (à l’ozone l’été et aux oxydes de carbone l’hiver), ainsi que le bruit occasionné par le trafic routier, sont sources de troubles sanitaires urbains qui peuvent être très graves, à Tours comme ailleurs. Cette situation a été une nouvelle fois dénoncée lors de la 4ème édition de la « journée sans voiture », organisée le dimanche 16 septembre à Paris. 

Cela nous incite donc à poursuivre nos revendications pour, d’une part, une extension des moyens de déplacement « doux » tels que des lignes de bus à débit rapide, et d’autre part, la prise en charge collective du coût lié à ces types de déplacement. Il faut au plus vite mettre en œuvre, à Tours et dans l’agglomération, la gratuité de l’accès aux transports publics pour tous, telle qu’elle est déjà pratiquée dans d’autres grandes villes, Dunkerque étant la dernière en date à l’adopter.

2018 Privatisation des PV A6 Q 72px vecto

Cette prise en charge collective est un choix politique clairement proposé à la population tourangelle, qui se distingue des fausses « solutions » destinées à répondre aux seules contraintes « économiques », imposées par une minorité qui utilise, de manière abusive, ses prérogatives en matière d’intérêt général.

La privatisation des parcmètres révèle une nouvelle fois à quel point le maire actuel et sa majorité réduisent des questions politiques cruciales à des enjeux d’intérêts « court-termistes », aux dépens de la démocratie.

Leur démarche de petits comptables et de culpabilisation des Tourangelles et Tourangeaux ne fait que repousser un débat qui s’invitera lors des prochaines élections municipales, et bien au-delà.

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
28 septembre 2018

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».