L'invité de la rédaction de TV Tours : Claude Bourdin, tête de liste "C'est au Tour(s) du Peuple 2020"

Ce mardi 7 janvier 2020, Claude Bourdin était l'invité de la rédaction de TV Tours pour évoquer la campagne municipale et métropolitaine de C'est au Tour(s) du Peuple 2020.

En 7 minutes, Claude a pu revenir sur les deux lignes politiques qui, avant, pendant et après les municipales, sont en jeu à Tours comme partout : l’une qui veut changer le système en profondeur, sortir du capitalisme qui broie l’humain et l’environnement ; l’autre, trompeuse et sans ambition, qui s’accommode du système actuel avec des petits gestes et des mesurettes pseudo-démocratiques, pseudo-sociales et pseudo-écologiques. Bref, lutte des classes ou lutte pour les places !

Il a ainsi mis l’accent sur le caractère réellement transformateur, à tous points de vue, démocratique, écologique, social et féministe, du programme de CATDP 2020. Nombre de nos engagements-phares ont été cités : le référendum d’inititiative citoyenne, le référendum d’initiative municipale, la présence des habitants dans tous les lieux-clés de la décison publique, la gratuité totale des transports publics d’ici à la fin du mandat, l’égalité femmes-hommes dans les services de la mairie et de la métropole, la reconquête des biens publics face à la loi du fric et des privatisations qui nous envahissent. Et, naturellement, il a appelé les Tourangelles et les Tourangeaux à participer massivement aux manifestations des 9 et 11 janvier contre la réforme injuste des retraites.

Bref, une belle synthèse de ce que nous sommes et de ce que nous portons dans les urnes et dans rues ! À voir et à diffuser donc autant que vous pouvez...


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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».