Misère et décadence des écoles de Tours

Communiqué CATDP2020 du 24 février 2020

La colère des usagers de l'école gronde depuis trop longtemps. Les conditions d'accueil des élèves et de travail des personnels enseignants et non enseignants ne sont pas à la hauteur d'une ville qui vante ses richesses patrimoniales, qui a fait le choix de consacrer un budget non négligeable aux fêtes martiniennes (600 000 euros/an) plutôt qu'à la rénovation des écoles publiques (400 000 euros/an pour les 60 écoles).

Pas une d'entre elles, aujourd'hui, n'est épargnée par la vétusté et l'insalubrité des locaux :

  • 10°C l'hiver, 32°C en juin dans les classes : portes et fenêtres disjointes, absence de rideaux/stores occultants... ;
  • salles de restauration scolaire dont le niveau de décibels est supérieur à 80 lors des repas ;
  • absence de lieux de stockage pour le matériel d'entretien qui traîne le plus souvent dans les couloirs ;
  • toilettes à l'extérieur des bâtiments (au fond de la cour) comme au XIXème siècle !
  • 1 WC pour 20 adultes et 6 WC pour 300 élèves ;
  • non remplacement des agents municipaux (maladie, retraite...) : locaux non nettoyés pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines ;
  • refus de dératiser alors que des rats toujours plus nombreux s'installent dans les canalisations et dans les poubelles des cours de récréation car non vidées régulièrement.

CATDP 2020 dénonce l'inaction des élus et propose des solutions

En votant C'est au Tour(s) du Peuple 2020, l'école redeviendra un lieu où chacun peut apprendre et travailler dans de bonnes conditions.

Nous nous engageons selon la configuration des écoles à :

  • réaffecter les anciens logements, rénover et moderniser les classes, en construire de nouvelles ;
  • mettre en conformité les locaux au titre de la loi sur le handicap (rampes d'accès, ascenseurs...)
  • aménager les locaux avec du mobilier adapté aux apprentissages (espace sciences/manipulations, espace informatique, coin bibliothèque/repos...) ;
  • végétaliser les cours et les abords des écoles : plantation d'arbres et arbustes, floraisons, création de jardins potagers verticaux...
  • assurer l'étanchéité thermique (isolation des combles et des caves, des plafonds, des murs intérieurs et en profiter pour repeindre !) et phonique des bâtiments ;
  • installer des panneaux solaires sur les toits (made in France !) et des digicodes pour faciliter l'accès des personnels et garantir la sécurité.

C'est au Tour(s) du Peuple 2020 s'engage :
POUR une école plus humaine
POUR l'école du XXIème siècle

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
24 février 2020

Posts les plus consultés de ce blog

Enfants à la rue et MIP

Suite à une action du collectif « pas d’enfant à la rue » deux enseignantes ont été dénoncées, inquiétées et convoquées par la police. Elles ont même eu droit par le procureur de la république à un rappel à la loi !

Alors que les militant.e.s pour le respect des droits de l’enfant sont convoqués par la police et la justice pour des actes de citoyen.ne.s. Les autorités compétentes ne sont pas inquiétées !

La liberté d’expression et le débat démocratique contre un régime autoritaire !

 

Les (très) dangereuses dérives répressives et idéologiques mises en œuvre par le pouvoir et ses relais médiatiques ouvrent la voie à un régime autoritaire.

Depuis les manifestations contre la loi travail, le mouvement des gilets jaunes, les luttes contre la remise en cause de la retraite, les combats écologiques, la révolte des banlieues … la police et la justice sont misest au service d’une répression qui va crescendo.

Aujourd’hui, la solidarité à l’égard du peuple palestinien, les manifestations contre les crimes commis à l’encontre des civils, pour la paix,… sont criminalisées.

Intimidations, campagnes de presse, poursuites devant les tribunaux en dévoyant les lois de protection contre le racisme et l’antisémitisme, deviennent dangereusement courantes.

Ainsi des manifestations et conférences ont été interdites sans motifs réels ; des jeunes sont poursuivis, dénoncés, vilipendés comme les étudiant.es qui réclament un cessez le feu dans les universités ; des élu.es ou candidat.es sont convoquées par la police comme Mathilde Panot ou Rima Hassan ; des syndicalistes, sont convoqués ou condamnés comme le secrétaire général de l’union départementale CGT du Nord,… ils subissent des anathèmes pour les qualifier d’antisémites parce qu’ils apportent leur soutien aux palestiniens, dénoncent le colonialisme et la brutalité du régime de droite extrême en Israël et demandent à notre gouvernement de prendre des sanctions pour faire cesser les crimes de guerre et la tuerie en cours. La Cour Pénale Internationale a dans son arrêté du 26 janvier, ordonné des mesures pour éviter un génocide !*

Les journalistes ou humoristes sont aussi mis au pas et sommés de se taire. Même Dominique de Villepin, loin d’être assimilable à un « gauchiste » a lui-même été insulté.

La journée de terreur mortelle contre des civils israélien.es devrait donc justifier les milliers de morts à Gaza, les meurtres en Cisjordanie, les bombardements du sud Liban. Ces actes criminels du 7 octobre commis par le Hamas, permettent aux États Unis, à la France, à l’Europe de poursuivre, sans états d’âmes, leurs accords de coopération militaires, technologiques et leur soutien politique au gouvernement, d’extrême droite, israélien.

En France nos gouvernants ont rompu avec la position historique française pour la recherche d’une solution pacifique à deux états. Cette répression et ce déferlement médiatique visent à faire oublier les responsabilités politiques de la « macronie » et de ses alliés. Elle donne une virginité au parti historiquement et plus que jamais raciste et antisémite qu’est le RN.

Nous sommes solidaires des voix qui s’élèvent pour la liberté d’expression, le débat public, la solidarité avec le peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie. Nous demandons la levée de toutes les poursuites, l’arrêt de la chasse aux sorcières, de la répression des mouvements sociaux et de la complaisance avec l’extrême droite.

Nous condamnons sans détour le Hamas, comme nous condamnons en France tous les propos ou actes antisémites et racistes.

Nous demandons au gouvernement et à son président, aux candidat.es aux élections européennes, de condamner les dirigeants israéliens sans ambiguïtés, de s’engager dans des sanctions, de suspendre tous les accords de coopérations et les livraisons d’armes. C’est la seule voix possible de la France.

Nous exigeons la garantie absolue  des libertés publiques, le droit de manifester, de s’exprimer, la liberté de la presse et les conditions du débat démocratique.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Tours, février 2024

*La Cour Pénale internationale, saisie par l’Afrique du Sud qui estime qu’Israël viole la Convention des Nations unies, de 1948, définissant le génocide, a ordonné le 26 janvier 2024, six mesures conservatoires. Israël doit :

  • s’abstenir de commettre des actes entrant dans le champ d’application de la Convention sur le génocide ;
  • prévenir l’incitation directe et publique à commettre le génocide ;
  • punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide ;
  • prendre des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza ;