La liberté d’expression et le débat démocratique contre un régime autoritaire !

 

Les (très) dangereuses dérives répressives et idéologiques mises en œuvre par le pouvoir et ses relais médiatiques ouvrent la voie à un régime autoritaire.

Depuis les manifestations contre la loi travail, le mouvement des gilets jaunes, les luttes contre la remise en cause de la retraite, les combats écologiques, la révolte des banlieues … la police et la justice sont misest au service d’une répression qui va crescendo.

Aujourd’hui, la solidarité à l’égard du peuple palestinien, les manifestations contre les crimes commis à l’encontre des civils, pour la paix,… sont criminalisées.

Intimidations, campagnes de presse, poursuites devant les tribunaux en dévoyant les lois de protection contre le racisme et l’antisémitisme, deviennent dangereusement courantes.

Ainsi des manifestations et conférences ont été interdites sans motifs réels ; des jeunes sont poursuivis, dénoncés, vilipendés comme les étudiant.es qui réclament un cessez le feu dans les universités ; des élu.es ou candidat.es sont convoquées par la police comme Mathilde Panot ou Rima Hassan ; des syndicalistes, sont convoqués ou condamnés comme le secrétaire général de l’union départementale CGT du Nord,… ils subissent des anathèmes pour les qualifier d’antisémites parce qu’ils apportent leur soutien aux palestiniens, dénoncent le colonialisme et la brutalité du régime de droite extrême en Israël et demandent à notre gouvernement de prendre des sanctions pour faire cesser les crimes de guerre et la tuerie en cours. La Cour Pénale Internationale a dans son arrêté du 26 janvier, ordonné des mesures pour éviter un génocide !*

Les journalistes ou humoristes sont aussi mis au pas et sommés de se taire. Même Dominique de Villepin, loin d’être assimilable à un « gauchiste » a lui-même été insulté.

La journée de terreur mortelle contre des civils israélien.es devrait donc justifier les milliers de morts à Gaza, les meurtres en Cisjordanie, les bombardements du sud Liban. Ces actes criminels du 7 octobre commis par le Hamas, permettent aux États Unis, à la France, à l’Europe de poursuivre, sans états d’âmes, leurs accords de coopération militaires, technologiques et leur soutien politique au gouvernement, d’extrême droite, israélien.

En France nos gouvernants ont rompu avec la position historique française pour la recherche d’une solution pacifique à deux états. Cette répression et ce déferlement médiatique visent à faire oublier les responsabilités politiques de la « macronie » et de ses alliés. Elle donne une virginité au parti historiquement et plus que jamais raciste et antisémite qu’est le RN.

Nous sommes solidaires des voix qui s’élèvent pour la liberté d’expression, le débat public, la solidarité avec le peuple palestinien de Gaza et de Cisjordanie. Nous demandons la levée de toutes les poursuites, l’arrêt de la chasse aux sorcières, de la répression des mouvements sociaux et de la complaisance avec l’extrême droite.

Nous condamnons sans détour le Hamas, comme nous condamnons en France tous les propos ou actes antisémites et racistes.

Nous demandons au gouvernement et à son président, aux candidat.es aux élections européennes, de condamner les dirigeants israéliens sans ambiguïtés, de s’engager dans des sanctions, de suspendre tous les accords de coopérations et les livraisons d’armes. C’est la seule voix possible de la France.

Nous exigeons la garantie absolue  des libertés publiques, le droit de manifester, de s’exprimer, la liberté de la presse et les conditions du débat démocratique.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Tours, février 2024

*La Cour Pénale internationale, saisie par l’Afrique du Sud qui estime qu’Israël viole la Convention des Nations unies, de 1948, définissant le génocide, a ordonné le 26 janvier 2024, six mesures conservatoires. Israël doit :

  • s’abstenir de commettre des actes entrant dans le champ d’application de la Convention sur le génocide ;
  • prévenir l’incitation directe et publique à commettre le génocide ;
  • punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide ;
  • prendre des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza ;

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Régie publique et transports gratuits dans l’agglo de Tours ? C’est le moment d’en débattre et de le faire !

Communiqué CATDP2020 du 6 novembre 2019

La gratuité totale des transports publics ne doit pas être considérée comme un coût pour les collectivités locales, c’est avant tout un investissement pour la qualité de vie des habitants. À Tours, seul le collectif C'est au Tour(s) du Peuple propose cette mesure sociale, sanitaire, économique et écologique depuis 2014, et encore et toujours pour les municipales de 2020.

En s’appuyant sur les expériences de 30 villes en France, nous réussirons sur le territoire de Tours Métropole si nous améliorons le service aux usagers avec notamment des nouvelles lignes de Trambus à l’hydrogène moins coûteuses que le Tramway, le passage en régie publique, et en réduisant aussi la place de la voiture aux profits des modes alternatifs de transports. Les bénéfices de la gratuité des transports publics doivent être pris en compte, c’est-à-dire la baisse de la pollution, plus de sécurité routière, le développement du tourisme, plus de pouvoir d'achat pour les habitants, l’accroissement des mobilités en faveur des activités économiques, commerciales, culturelles et de loisirs. C’est en fait un véritable projet de société pour le bien commun des citoyens tourangeaux.

Le collectif C'est au Tour(s) du Peuple 2020 propose de financer cette mesure avec l’augmentation de la CFE (Cotisation foncière des entreprises) car les entreprises n’auront plus à payer la moitié des titres de transports en commun à leurs salariés, avec la hausse de la taxe de séjour car les touristes profiteront de cette gratuité, et avec l’arrêt de certaines subventions notamment à l’aéroport car le privé pourrait financer cet équipement qui profite essentiellement à la compagnie voyou Ryanair. De plus il ne faut pas oublier toutes les économies qu’engendreraient la gratuité et le passage en régie publique : fini l’achat et la maintenance du matériel de billetterie, l’impression des tickets et cartes d’abonnement, le coût des contrôles et des campagnes de comm’ contre la fraude, fini les profits de Kéolis ! Enfin nous proposons de ne pas faire les 2 autres lignes de Tramway pour 1 milliard d’euros car la Cour des comptes indique que nous ne pourrons pas les financer, mais plutôt de mettre en place des nouvelles lignes de Trambus à l'hydrogène ou électrique, 5 fois moins coûteuses que le Tramway.

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
6 novembre 2019

Platanes de Béranger : Un rapport très alarmant.

Malgré la promesse du Président de la Métropole rencontré (à sa demande) le 4 novembre et notre relance du 16 novembre, le rapport de Laurent Herquin sur l’impact du tramway au nord de Boulevard Béranger ne nous a pas été communiqué mais le rapport provisoire nous est parvenu autrement.

Son intitulé est : Étude d’impacts de travaux sur les structures racinaires des platanes – Rapport V1 (Partiel) – Secteur Béranger