Pour une égalité femmes-hommes complète et réelle !

Communiqué CATDP2020 du 24 février 2020

De plus en plus, la condition des femmes se trouve placée au centre du débat social et politique.

De nombreux événements, mobilisations y ont contribué et vont continuer à le faire : journée internationale pour les droits des femmes du 8 mars, manifestations et actions de sensibilisation contre les féminicides, les violences ou le harcèlement de rue, noms de lieux rebaptisés, campagnes répétées sur les inégalités salariales et le travail féminin « gratuit » à partir de 15h40, forte présence des femmes dans le mouvement des gilets jaunes ou contre la retraite à points, libération générale de la parole, etc.

Mais qu’en est-il des différents programmes en lice pour les prochaines élections municipales à Tours et dans la Métropole ? Sont-ils à la hauteur des problèmes, multiples, que rencontrent les femmes ?

À l’extrême droite, la question est vite réglée : pas de site du RN de Tours, et sur celui du RN 37, aucun programme pour les élections tourangelles n’est à ce jour mis en ligne ! Du côté de la droite, que l’on songe aux listes conduites par C. Bouchet, B. Pierre ou X. Dateu, la moisson est à la fois maigrelette et floue : quelques propos imprécis en faveur de l’égalité, quelques images de startuppeuses forcément « innovantes », quelques « marches exploratoires » à vocation « inclusive » et sécuritaire. Chez M. Cortot, le centrisme ne paraît pas faire bon ménage avec la majorité de la population tourangelle… qui se retrouve aux abonnés absents : le mot « femme » n’apparaît pas une seule fois dans les 5 documents composant l’intégralité du programme ! Fait-on mieux du côté de la liste d’E. Denis ? À peine, puisque l’on y retrouve à nouveau des formules vagues sur l’égalité, une réduction des problèmes des femmes à la sécurité, avec à l’appui toutes sortes de mesurettes : « marches exploratoires », « jurys de concours » féminisés ou bien encore l’affirmation d’une simple « vigilance » contre les publicités sexistes !

Autrement dit, seule la liste C’est au Tour(s) du Peuple 2020 s’avère à la hauteur des problèmes et des enjeux de société que pose la condition des femmes :

  • un chapitre entier de notre programme, intitulé « Ville de Femmes, Ville pour Toutes et Tous », leur est consacré, avec une volonté forte d’œuvrer à une émancipation qui sera bénéfique à toutes et tous,
  • la situation des femmes y est abordée dans toutes ses dimensions : logement, santé et prévention, emploi et salaires, éducation, politique, sécurité, etc.,
  • des engagements précis et ambitieux sont pris : création d’une Maison des Femmes au sein de la Maison du Peuple, égalité femmes/hommes dans les services de la Ville et de la Métropole, aides aux associations dédiées, interdiction des publicités à caractère sexiste, promotion de la journée du 8 mars comme événement impliquant l’ensemble des acteurs de la ville, etc.

Vous en avez assez, toutes et tous,
des beaux discours « en faveur des femmes »
suivis de rien ou de si peu ?

Votez, dès le 1er tour, C’est au Tour(s) du Peuple 2020 !

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
24 février 2020

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Gratuité des transports publics. Un choix social et écologique urgent.

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records. Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

par le groupe transport de C'est Au Tour(s) Du Peuple

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records.

Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

C’en sera fini aussi de la relation possiblement désagréable entre contrôleurs et contrôlés, et les occasions de conflits, suivis ou non de violences physiques. Autrement dit, l’atmosphère sera incomparablement plus humaine, d’autant que l’on peut envisager des agents favorisant la tranquillité des trajets et aidant les personnes en souci.

La gratuité accélère le développement de l’activité économique, commerciale, culturelle et sportive

d’une Métropole. Les expériences déjà réalisées à Dunkerque, Montpellier, Douai, Bourges, etc. sont, concordantes. Avec la gratuité, l’utilisation des transports en commun augmente sensiblement et les gens n’hésitent pas à se rendre plus fréquemment en centre-ville ou en périphérie pour faire leurs courses, s’occuper de leur santé, assister à une manifestation sportive ou un spectacle. Les économies faites par les ménages sont réinvesties dans l’activité locale.

La gratuité, c’est aussi un encouragement à ne pas utiliser la voiture, d’où moins d’émissions de CO2, de NO2, de particules fines (PM10), moins d’embouteillages et d’accidents de la circulation, moins de travaux d’aménagement et de voirie pour l’automobile. La transition écologique, les dépenses collectives ou individuelles de santé, les finances publiques locales ou nationales et la qualité de vie ont donc tout à y gagner. L’utilisation d’un vélo ne peut pas être la seule réponse pour toutes et tous à l’urgence climatique. 

Rien n’est jamais gratuit et l’on doit donc faire des choix politiques pour financer la gratuité (l’école est gratuite mais coûte 59.7 milliards d’euros à l’Etat). Nous proposons de renoncer à la seconde ligne de tramway (800 M€) pour mettre en place des lignes tram- bus sur pneus à électricité embarquée, 5 fois moins chers. Nous souhaitons aussi retirer à Ryanair la subvention de la Métropole (0.8 M€) pour l’affecter à la gratuité et enfin récupérer les bénéfices de Kéolis pour gérer les transports par une régie métropolitaine publique préservant tous les emplois actuels.

Puisque beaucoup d’entreprises n’auront plus à payer les déplacements de leurs employés, il est possible d’augmenter au prorata la Cotisation Foncière d’Entreprise. Il est enfin possible de ponctionner, comme à Compiègne, les recettes du stationnement (5.7 M€ à Tours) et les recettes de la taxe de séjour (0.54 M€) car les touristes bénéficieront de la gratuité. 45 villes de France ont déjà décidé la gratuité des transports publics. Il y a urgence sociale et écologique à faire de même à Tours !

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