Communiqué C'est au Tour(s) du Peuple suite à un article de la NR concernant le tramway
La Nouvelle République datée du 14 octobre, sous la signature de Raphaël Chambriard, publie un grand article sous le titre "Pas d'avocat pour le tram sur roues".
Pour démontrer ce propos, il indique que ce type de matériel est un fiasco à Caen, Nancy et Clermont-Ferrand, ce qui est tout à fait vrai. Mais de quel tram parle ce journaliste peu curieux (pour ne pas dire plus !) ?
Il s’agit d’un type ancien de tramway développé avec une technologie de Bombardier et un guidage constitué par un rail central. Cette technologie n'est pas fiable et n'a donc pas su se diffuser. Le Translohr de Clermont-Ferrand (mis en service en 2006) n'a rien à voir par exemple avec le Fébus de Pau inauguré en 2020.
C'est pour cela que notre association propose plutôt un tram-bus ; certes,c'est bien un "tram sur roues" !
Raphaël Chambriard fait la promotion de la ligne 2 du tramway en l'opposant à des réalisations d'un autre âge. Il aurait pu aussi parler des diligences pour démontrer qu'elles sont moins pratiques que le tramway. Ce qu'on pourrait lui accorder !
Citons plutôt de nouveaux projets de trambus, par exemple à Bordeaux entre St Aubin de Médoc et la gare St Jean. Bordeaux, en pointe pour des tramways sur rails, les abandonnent au profit de trambus, pour densifier son réseaux. D'autres villes se sont dirigées vers cette option, comme Pau, Amiens ou Bayonne.
En fait, les défenseurs du projet des lignes 2 & 3 du tramway, coûteux, néfaste pour l’aménagement de la ville et pour les arbres, fixant des trajets pour des décennies, sont à bout d’arguments mais ils cherchent, cherchent ... et, ce faisant, finissent par se prendre les pieds dans le tapis !
gratuits depuis 2009
Poursuivons le débat sérieusement.
Les agitations médiatiques, actuelles, montrent de la nervosité mais surtout les doutes de la population voire de certains élus sur le projet actuel. Malgré les forts lobbyings des intérêts financiers.
Que la métropole et la municipalité s’attellent à l’étude des contre-projets et s’inspirent de ce qui se fait dans d’autres territoires.
Pour cela, elles doivent rendre transparentes toutes les informations sur les coûts, l’endettement, les conséquences environnementales et engager le chantier de la gratuité pour développer l’utilisation des transports collectifs par le plus grand nombre.
Les médias et journalistes auraient un rôle très utile à jouer dans cette démarche de débat démocratique.
L'association C'est au Tour(s) du Peuple