Election présidentielle – 24 avril

Communiqué de C'est Au Tour(s) Du Peuple

À l'issue du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, à C’est au Tour(s) du Peuple, nous constatons une abstention plus forte qu'en 2017, à hauteur de 26%, surtout dans les classes populaires et la jeunesse, pourtant les plus touchées par la précarité.

Face à un pouvoir personnel et autoritaire du candidat néolibéral, sourd aux revendications populaires, les extrêmes droites racistes ont atteint un niveau record de 33% des voix.

Nous regrettons de ne pas pouvoir choisir au second tour de l'élection présidentielle un modèle de société proche de ce que nous défendons, qui donne de l'espoir en l'avenir, une alternative démocratique, sociale, féministe et écologique.

Nous, militantes et militants de C’est Au Tour(s) Du Peuple, nous croyons en l'intelligence des électeurs, nous ne donnerons pas de consignes de votes, mais nous rappelons que nous avons toujours combattu les idées de toutes les extrêmes droites racistes.

Dès le lendemain de l'élection présidentielle, nous continuerons dans les mobilisations collectives locales et nationales, les élections notamment les prochaines législatives, à s'engager pour : le refus du capitalisme néolibéral, la défense et l'extension des libertés individuelles et collectives, l'égalité entre tous les êtres humains en droit et dans les faits, l'obligation d'honnêteté en politique, le peuple au pouvoir, et la paix bien commun le plus précieux.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Avril 2022

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».