Jeudi 29 septembre, premières étape de mobilisation pour la justice sociale et fiscale ! Nous y serons !

Encore une rentrée sans surprise. C'est la poursuite de la casse des services publics, de santé, le démantèlement de toutes les sphères de la protection sociale.

En persistant dans cette politique: privilégier les intérêts du patronat, le gouvernement a choisi délibérément de pénaliser le monde du travail, pourtant seul producteur des richesses. La précarité s'accentue, la pauvreté touche de plus en plus de personnes, y compris des salariés.

Encore une rentrée sans surprise. C'est la poursuite de la casse des services publics, de santé, le démantèlement de toutes les sphères de la protection sociale.

En persistant dans cette politique: privilégier les intérêts du patronat, le gouvernement a choisi délibérément de pénaliser le monde du travail, pourtant seul producteur des richesses. La précarité s'accentue, la pauvreté touche de plus en plus de personnes, y compris des salariés.

Les ''rustines'' pécuniaires qu'il a fait voter ne résoudront rien :

  • c'est le monde du travail qui les finance à terme.
  • les prix continuent d'exploser.
  • Patronat et gouvernement sont arc-boutés sur un refus d'augmenter les salaires, pensions et minima sociaux à la mesure de l'inflation.

Ce choix permanent est un succès pour le grand patronat puisque aujourd'hui, les cadeaux fiscaux aux entreprises (attribués sans contrôle) représentent 21 milliards d'euros par an, soit 3 fois le budget nécessaire pour éradiquer la grande pauvreté (7 milliards), et 70 milliards ont été versés aux actionnaires du CAC 40 en 2021, c'est un record !

Les derniers chiffres démontrent où se situe l'abondance, donc le champ de notre intervention

Car le temps du constat, en jouant les ''pleureuses'', en attendant un hypothétique miracle sorti des urnes désertées, n'est plus d'actualité. Dans de nombreuses entreprises en Touraine et à travers le pays, des luttes se sont menées, se mènent. Les retraités, les privés d'emploi manifestent.

L'association C'est Au Tour(s) du Peuple les soutient et participe. Elle appelle ses adhérents et ses sympathisants à se joindre aux initiatives syndicales interprofessionnelles du 29 septembre, dans leur entreprise et à la manifestation.

Un fort mouvement revendicatif doit et peut s'amplifier dans le pays, afin d'imposer un réel changement, une politique qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs.

Agissons, tous, pour que ce 29 septembre soit certes un succès mais surtout une étape vers d'autres mobilisations !

A Tours : Rassemblement et manifestation
le jeudi 29 septembre 2022 à 10h00, Place de la Liberté à Tours.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Septembre 2022

Posts les plus consultés de ce blog

La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».