Des mauvais choix politiques de la Ville de Tours et de la Métropole contre la culture!

Communiqué de l’association C’est au Tour(s) Du Peuple

De mauvaises nouvelles s’égrènent pour les activités culturelles pour Tours et la métropole : disparition brutale du Florilège vocal, de renommée internationale ; renoncement à la construction d’un nouveau centre chorégraphique ; inertie concernant le musée de la typographie ; refus de transformer l’orchestre de Tours en un orchestre permanent avec le même nombre de musiciens.

De mauvaises nouvelles s’égrènent pour les activités culturelles pour Tours et la métropole : disparition brutale du Florilège vocal, de renommée internationale ; renoncement à la construction d’un nouveau centre chorégraphique ; inertie concernant le musée de la typographie ; refus de transformer l’orchestre de Tours en un orchestre permanent avec le même nombre de musiciens.

Nous sommes très inquiets face à ces mesures de la municipalité et de la Métropole et au faible engagement du ministère de la Culture (la Drac).

D’autant plus inquiets que, dans le même temps, les élus municipaux et métropolitains s’activent pour la mise en place d’une deuxième ligne de tram au coût exorbitant sans vouloir examiner les alternatives bien moins coûteuses. Faut-il voir dans la casse des activités culturelles une conséquence du choix politique et financier de ce projet ? Dans le même temps, les questions du logement, de la rénovation des écoles et de l’hébergement d’urgence n’avancent guère.

Il est grand temps, après trois ans de mandat, de revenir à une politique bénéfique à l’ensemble de la population dans sa diversité et d’être à l’écoute des acteurs sociaux et associatifs dans une inflexion enfin résolument à gauche. Il n’est pas trop tard mais il faut changer vite.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Dimanche 18 juin 2023

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».