À La Riche, la démocratie une nouvelle fois en échec !

Communiqué de l’association C’est au Tour(s) Du Peuple

Les 10 000 habitants de La Riche n’ont pas de chance. Leur ancien maire, Wilfrid Schwartz, qui se pose cyniquement en victime mais dont les comportements autoritaires voire violents dans ses relations avec les employés municipaux sont connus de longue date, a manigancé son retour à la mairie.

Les 10 000 habitants de La Riche n’ont pas de chance. Leur ancien maire, Wilfrid Schwartz, qui se pose cyniquement en victime mais dont les comportements autoritaires voire violents dans ses relations avec les employés municipaux sont connus de longue date, a manigancé son retour à la mairie.

Après sa condamnation à six mois d’inéligibilité pour avoir giflé son directeur de cabinet, il a habilement manœuvré pour qu’une élection se déroule le 10 septembre, juste après les vacances d’été, cela pour échapper à tout débat démocratique approfondi.

Cet homme qui se prétend de gauche mais a longtemps eu le soutien de Philippe Briand, maire LR de St-Cyr, est associé aux socialistes larichois, quelques candidats Verts (exclus par leur fédération) et de droite, mais sans que personne n’affiche ouvertement son appartenance politique.

En face, une liste d’opposition. Sans programme, sinon de battre l’ancien maire, elle s’est montée de façon fort politicienne derrière Sébastien Clément. Ancien ami de jeunesse de Wilfrid Schwartz, c’est un macroniste qui se proclame « sans étiquette » et qui a groupé autour de lui des communistes, des socialistes, des Verts… et des candidats de droite. Tous mêlés dans « Tout sauf Schwartz » pour masquer l’absence d’un vrai projet collectif. Dans ces conditions, divisions, incohérences et coups fourrés ne manqueront pas de surgir si la liste venait à l’emporter.

Non, décidément, les Larichois et les Larichoises n’ont pas de chance. Une fois de plus, le débat démocratique sur l’avenir de la ville, sa place dans la Métropole et la façon d’y conduire des politiques publiques au service des classes populaires et débattues avec elles, n’aura pas lieu.

C’est au Tour(s) du Peuple appelle donc les citoyens et citoyennes de La Riche à mettre dans l’urne un bulletin au nom de « l’Alternative populaire et citoyenne », collectif larichois de gauche soutenu par LFI et le NPA. Une bonne façon de montrer qu’ils et elles ne sont pas dupes de ces petits arrangements entre forces politiques complices et médiocres.

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Dimanche 03 septembre 2023

Posts les plus consultés de ce blog

La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».