Gratuité des transports publics. Un choix social et écologique urgent.

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records. Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

par le groupe transport de C'est Au Tour(s) Du Peuple

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records.

Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

C’en sera fini aussi de la relation possiblement désagréable entre contrôleurs et contrôlés, et les occasions de conflits, suivis ou non de violences physiques. Autrement dit, l’atmosphère sera incomparablement plus humaine, d’autant que l’on peut envisager des agents favorisant la tranquillité des trajets et aidant les personnes en souci.

La gratuité accélère le développement de l’activité économique, commerciale, culturelle et sportive

d’une Métropole. Les expériences déjà réalisées à Dunkerque, Montpellier, Douai, Bourges, etc. sont, concordantes. Avec la gratuité, l’utilisation des transports en commun augmente sensiblement et les gens n’hésitent pas à se rendre plus fréquemment en centre-ville ou en périphérie pour faire leurs courses, s’occuper de leur santé, assister à une manifestation sportive ou un spectacle. Les économies faites par les ménages sont réinvesties dans l’activité locale.

La gratuité, c’est aussi un encouragement à ne pas utiliser la voiture, d’où moins d’émissions de CO2, de NO2, de particules fines (PM10), moins d’embouteillages et d’accidents de la circulation, moins de travaux d’aménagement et de voirie pour l’automobile. La transition écologique, les dépenses collectives ou individuelles de santé, les finances publiques locales ou nationales et la qualité de vie ont donc tout à y gagner. L’utilisation d’un vélo ne peut pas être la seule réponse pour toutes et tous à l’urgence climatique. 

Rien n’est jamais gratuit et l’on doit donc faire des choix politiques pour financer la gratuité (l’école est gratuite mais coûte 59.7 milliards d’euros à l’Etat). Nous proposons de renoncer à la seconde ligne de tramway (800 M€) pour mettre en place des lignes tram- bus sur pneus à électricité embarquée, 5 fois moins chers. Nous souhaitons aussi retirer à Ryanair la subvention de la Métropole (0.8 M€) pour l’affecter à la gratuité et enfin récupérer les bénéfices de Kéolis pour gérer les transports par une régie métropolitaine publique préservant tous les emplois actuels.

Puisque beaucoup d’entreprises n’auront plus à payer les déplacements de leurs employés, il est possible d’augmenter au prorata la Cotisation Foncière d’Entreprise. Il est enfin possible de ponctionner, comme à Compiègne, les recettes du stationnement (5.7 M€ à Tours) et les recettes de la taxe de séjour (0.54 M€) car les touristes bénéficieront de la gratuité. 45 villes de France ont déjà décidé la gratuité des transports publics. Il y a urgence sociale et écologique à faire de même à Tours !

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Dimanche 25 février 2024

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La place du Grand Marché rebaptisée !

Proclamation du 21 janvier 2017

Bonjour à toutes et tous ! Et merci d’abord, Tourangelles et Tourangeaux, habitants du 37 ou d’autres départements, étrangers résidant ici ou ailleurs, d’avoir répondu présents.

Si nous nous sommes rassemblés ici, sur cette place du Grand Marché, pour dans quelques minutes la rebaptiser, c’est pour toutes sortes de raisons que je vais maintenant, au nom de C’est au Tour(s) du Peuple, vous résumer :

C’est que nous en avons assez de ces enseignes des multinationales qui prolifèrent partout, aux quatre coins de la Ville, aux Atlantes de Saint-Pierre, avenue du Grand Sud à Chambray, et maintenant ici, au cœur même du Vieux Tours, avec l’installation de ce nouveau Mac Do. Ce nouveau M, tout propret, aseptisé, artificiel, qui fait suite à l’autre M, celui, là-bas, du Monstre pseudo-artistique et culturel, non vraiment, ce nouveau M, nous ne l’ai…M…ons pas ! Ici comme partout sur la planète.

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».